Le duel entre Coton FC et SONEB Dadjè FC, initialement prévu pour ce samedi 14 juin à Grand-Popo, n’a finalement pas eu lieu à cause des intempéries. Mais si la pelouse est trempée, les réseaux sociaux, eux, sont en ébullition ! Et c’est Axel Merryl, l’humoriste et chanteur béninois, qui a involontairement lancé les hostilités en ligne.
Tout est parti d’une publication de l’artiste sur ses réseaux, arborant fièrement le maillot de Coton FC, sur fond de stade vide à Grand-Popo. En légende :
« On était prêt mais la pluie a repoussé la défaite de nos adversaires
on va les attraper
ne vous inqui pas
Les autres supportent le Real, le Barça… moi c’est Coton Football Club à partir d’aujourd’hui
»
Une sortie jugée taquine mais suffisante pour faire bondir certains supporters de SONEB Dadjè. La fan page Ultras Dadjè FC a immédiatement répliqué dans les commentaires :
« Si tu ne soutiens pas, qui va t’inviter pour prester à EYA ? C’est ce qui est dans ton cœur qui compte. Allez Dadjè
»
— une pique bien sentie faisant allusion au festival WeLoveEYA, organisé par Lionel Talon, président de Coton FC.
Dans la foulée, une autre fan page, Dadjè FC Officiel, a enfoncé le clou avec un commentaire en fon :
« Pkon artistes min ni… » — entendez par là : « Quel genre d’artiste tu fais là ? »
Ce fut le déclencheur. En quelques heures, les partisans des deux clubs se sont emparés des commentaires d’Axel Merryl. Les fans de Dadjè ont sorti les crampons pour tacler l’artiste, pendant que les supporters de Coton FC montaient en défense, protégeant leur nouvel “ambassadeur” improvisé.
Un véritable match digital s’est engagé. Mèmes, punchlines, détournements… tout y passe. Et à quelques jours de la finale reprogrammée pour mercredi 18 juin, une chose est certaine : l’ambiance est déjà électrique.
Axel Merryl, sans le vouloir, a peut-être signé la première passe décisive du match. Reste à savoir si Coton FC confirmera sur le terrain… ou si Soneb Dadjè FC aura le dernier mot, ballon au pied.
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En attendant, le stade est vide, mais les timelines, elles, sont pleines !
Conste Sunday
