À quelques jours du coup d’envoi de la CAN 2025, la sélection béninoise doit affronter un scénario pour le moins inattendu. Cinq joueurs majeurs manqueront le match d’ouverture contre la République Démocratique du Congo, prévu le 23 décembre.
Selon les informations confirmées par le media officer des Guépards, Hugues Zounon, les défenseurs Mohamed Tijani, Andréas Houtondji, le milieu Junior Olaitan, le gardien Marcel Dandjinou, ainsi que le capitaine et avant-centre Steve Mounié, sont tous suspendus pour cumul de cartons jaunes hérités des éliminatoires.
Un véritable coup de massue pour le sélectionneur, qui voit une partie de son ossature indisponible pour un choc décisif dans un groupe particulièrement relevé.
Un casse-tête tactique pour le staff
Cette absence simultanée de cadres oblige le staff technique à revoir entièrement son schéma pour l’entrée en compétition. Entre réorganisation défensive, redistribution des rôles au milieu et absence d’un leader offensif comme Mounié, les ajustements seront nombreux.
La profondeur de banc sera mise à rude épreuve, et certains joueurs jusque-là dans l’ombre pourraient avoir une carte majeure à jouer.
Un Groupe D explosif
Pour rappel, le Bénin évolue dans le Groupe D, aux côtés de :
- RDC
- Sénégal, l’un des grands favoris du tournoi
- Botswana, outsider imprévisible
Avec un tel groupe, chaque détail compte. Entrer sans cinq cadres constitue un handicap évident, mais les Guépards ont déjà prouvé qu’ils pouvaient surprendre dans l’adversité.
Un premier test mental
Au-delà de l’aspect sportif, ce challenge devient un test psychologique pour une équipe en pleine confiance depuis ses dernières sorties internationales. Le Bénin devra faire preuve de caractère, d’unité et d’efficacité pour ne pas laisser son entrée dans la compétition compromettre ses ambitions.
Les regards sont désormais tournés vers le staff et les jeunes joueurs appelés à combler ces absences. Une occasion en or de s’affirmer sur la scène continentale.
Rendez-vous le 23 décembre : les Guépards sont dos au mur, mais l’histoire du football nous rappelle qu’aucun match ne se joue à l’avance.
Fréjus FIOSSI