Le destin d’Alioum Sidi continue de s’écrire en lettres dorées dans les annales du football africain. L’ancien latéral droit du Sahel FC de Maroua, reconverti avec brio en arbitre international, vient de franchir une nouvelle étape majeure : il est désormais le président du Comité d’arbitrage de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Une mission de taille
À ce poste stratégique, le Camerounais aura pour responsabilité de superviser et développer les pratiques d’arbitrage sur tout le continent. Formation des jeunes arbitres, renforcement des standards, innovation dans l’utilisation des outils technologiques et suivi des performances feront partie de ses priorités. Son mandat arrive à un moment charnière où l’arbitrage africain cherche à s’aligner aux meilleures normes mondiales.
Un parcours d’excellence
Alioum Sidi n’est pas un novice dans l’univers de l’arbitrage. Bien au contraire. Il compte à son actif cinq participations à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Son plus grand fait d’armes reste sans doute la CAN 2019 en Égypte, où il avait dirigé le match d’ouverture (Égypte – Zimbabwe) et la grande finale (Sénégal – Algérie), épaulé par ses compatriotes Evariste Mekouande et Elvis Noupue. Leur prestation remarquable avait d’ailleurs valu au trio camerounais un accueil triomphal au pays.

Un symbole pour le continent
En accédant à la présidence du Comité d’arbitrage, Alioum Sidi symbolise l’ascension d’une nouvelle génération de dirigeants techniques africains, capables de conjuguer expérience de terrain et vision moderne. Pour le football continental, c’est une opportunité d’entrer dans une ère d’arbitrage plus professionnel, plus respecté et mieux encadré.
La CAF confie donc une mission capitale à l’un de ses plus fidèles serviteurs. Le sifflet à la main, Alioum Sidi a marqué les pelouses africaines ; désormais, c’est dans les coulisses qu’il écrira une nouvelle page de l’arbitrage continental.
Hélène Ewolo Correspondante au Caméroun