Arrivé dans l’anonymat en début de saison, l’Ivoirien Yaya Koné aura rapidement fait parler de lui. En l’espace de quelques mois, le technicien a conquis Aplahoué, redonné de l’espoir à tout un peuple et inscrit son nom en lettres majuscules dans l’histoire du football béninois.
Un baptême africain réussi
Personne ne l’attendait vraiment. Pour sa toute première participation à une compétition africaine, le SONEB DADJÈ FC a surpris en franchissant le 1er tour de la Coupe de la Confédération CAF, écartant les Nigérians d’El-Kameni Warriors avec une maîtrise tactique impressionnante. Même si l’aventure s’est arrêtée face à la redoutable Renaissance Sportive de Berkane – futur vainqueur de la compétition – les Béninois sont sortis la tête haute, fiers de leur prestation et galvanisés par leur nouvel entraîneur.
Dominateur sur la scène nationale
Mais c’est en championnat que le Coach Koné a véritablement laissé son empreinte. En 35 journées, son équipe a enchaîné 16 victoires, 16 matchs nuls pour seulement 3 petites défaites. Une régularité de métronome qui a permis à DADJÈ FC de coiffer tout le monde au poteau et de décrocher le tout premier titre de champion du Bénin de son histoire, brisant au passage l’hégémonie du Coton FC, triple champion en titre.
Une reconnaissance méritée
Son travail n’a pas échappé aux observateurs. Lors de la 7ᵉ édition des Sica Fô Awards, soirée de distinction des meilleurs acteurs du football béninois, Yaya Koné a logiquement été sacré meilleur entraîneur de la saison. Une récompense à la hauteur de sa saison exceptionnelle, marquée par des choix tactiques judicieux, une gestion humaine exemplaire et une philosophie de jeu conquérante.

L’homme derrière le succès
Discret, méthodique et ambitieux, Yaya Koné incarne cette nouvelle génération de techniciens africains capables de transformer en or ce qu’ils touchent. Son passage à Aplahoué, d’ores et déjà historique, pourrait bien être le début d’une dynastie. Car à DADJÈ FC, désormais, on rêve plus grand. Et derrière ce rêve, il y a un nom : Yaya Koné.
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