La Fédération Guinéenne de Football (FGF) a réagi officiellement à la décision du Jury Disciplinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) concernant sa réclamation déposée après le match Tanzanie-Guinée (match n°143), disputé le 19 novembre 2024 à Dar-es-Salam, dans le cadre de la 6ᵉ journée des éliminatoires de la CAN TotalEnergies Maroc 2025.
Le contexte de la décision
Dans un communiqué publié ce jour, la FGF informe que le Jury Disciplinaire de la CAF a statué le 19 décembre 2024, sous la présidence de M. Ousmane Kane (Sénégal), assisté de M. Felix Golbassia Felix (Tchad) et M. Issaka Douma (Niger).
Le dispositif de la décision, référencé DC23192, indique que la réserve formulée par la Guinée a été jugée recevable en la forme, mais rejetée sur le fond, car considérée comme « mal fondée ».
Une décision contestée
Face à cette décision, la FGF n’entend pas en rester là. Conformément aux articles 54 à 58 du Code Disciplinaire de la CAF, elle a saisi le Jury Disciplinaire pour obtenir les motivations détaillées ayant conduit au rejet de sa réclamation.
La Fédération a également décidé d’interjeter appel dans les délais et les formes prévues par le Code, affirmant sa détermination à défendre ses droits et ceux du Syli National.
Les conséquences sportives
Le rejet de cette réserve, s’il est confirmé en appel, pourrait sceller définitivement le sort de la Guinée dans ces éliminatoires de la CAN 2025. Une telle situation met en lumière les enjeux réglementaires et les procédures disciplinaires entourant les compétitions de la CAF, où les décisions sont souvent sources de vives tensions entre fédérations.
Les attentes pour la suite
La Fédération Guinéenne de Football invite ses supporters à faire preuve de patience et d’unité en attendant les conclusions de l’appel. La FGF réaffirme son engagement à travailler pour que justice soit rendue et que les intérêts du football guinéen soient préservés.
Avec cette affaire, la Guinée illustre une fois encore l’importance de la gestion juridique dans le football moderne, où les terrains de jeu ne se limitent pas à l’herbe, mais incluent aussi les salles d’audience des instances disciplinaires.